Samedi après-midi, j’ai rejoint le groupe de stagiaire des officiers étrangers, une dizaine provenant de l’Allemagne de l’Autriche, du Canada, du Danemark, des États-Unis, de l’Angleterre et de la Suisse qui sont arrivée le 29 juillet afin de recevoir une préformation avant le début du cours commençant le 1er aout 2011. Dans ce cadre d’apprentissage un des professeurs de l’École Militaire, le Colonel Brun, de l’Armée Française nous a fait faire une visite guidée de l'Hôtel national des Invalides : Voici quelques détails historiques du monument :
En 1670, Louis XIV décide de faire construire un bâtiment susceptible d'abriter ses soldats invalides ou trop âgés pour servir. Il confie son projet au Secrétaire d'État à la Guerre, Louvois, qui choisit l'architecte Libéral Bruant pour la construction de l'hôtel, dont le plan n'est pas sans rappeler l'Escorial de Philippe II (Espagne). Ce projet s'inscrit dans le courant charitable et social du XVIIe siècle et l'Hôtel des Invalides devient un exemple pour bien d'autres pays européens.
La construction de l'enceinte militaire est achevée en trois ans seulement et les premiers invalides s'y installent dès octobre 1674. La vie des 4 000 pensionnaires (fin XVIIe siècle) est soumise aux exigences d'une caserne et d'un monastère. Divisés en compagnies, les soldats travaillent dans des ateliers de confection d'uniformes, de cordonnerie, de tapisserie et d'enluminure, afin de combattre l'oisiveté.
Les grands blessés, au nombre d'une centaine, sont pris en charge dans l'Hôpital, installé au Sud-Est. Celui-ci est toujours actif aujourd'hui alors que la pension des vieux soldats autour de la cour est maintenant dévolue aux espaces du musée.
Suite à cette excellente visite, nous nous sommes arrêtés à un de ces nombreux Bistrots parisien et j’ai eu droit à payer la note, car ceci est la tradition lorsqu’on est récemment promu. Mes nouveaux gallons sont maintenant « humides ».
François